Il sera bon de rappeler ici la différence fondamentale entre un lavement et une irrigation du côlon.
Un lavement:
Consiste en l’introduction dans le côlon de 1,5 à 2 litres d’eau, en une seule fois, suivie de l’évacuation de celle-ci, évacuation immédiate si l’on est pressé, ou après avoir procédé à un massage du ventre et pris quelques postures de yoga entre temps, si l’on est consciencieux.
Un lavement, c’est rapide, facile, et ça ne coûte rien. Les bocks à lavements sont vendus dans la plupart des pharmacies ou sur Internet pour moins de 30 euros, et on peut les utiliser toute une vie.
Malheureusement, avec 2 litres d’eau, on ne nettoie pas grand-chose. On peut bien sûr répéter la procédure autant de fois qu’on le désire, mais C’est laborieux, et la réinsertion de la canule rectale à de multiples reprises peut finir par irriter l’anus si on ne lubrifie pas correctement.
Seule la répétition du lavage intensif de tout le gros intestin peut parvenir à nettoyer la muqueuse colique en décollant les anciens résidus qui la tapissent.
Une irrigation du côlon:
C’est un grand nombre de lavements à la suite, sans ôter la canule. Elle permet un lavage à grande eau de tout le côlon (en moyenne 25 litres) grâce à un flux régulier d’eau qui rentre et sort (1 à 2 litres à chaque fois, ou toute quantité que vous trouvez confortable), emportant au passage tous les déchets toxiques accumulés.
« Il n’y a rien de plus naturel, de plus simple et de plus inoffensif que d’introduire de l’eau dans un côlon ».
La solution couramment utilisée chez nous pour procéder au nettoyage intestinal consiste à aller chez un professionnel. On en trouve de plus en plus en France, mais encore beaucoup moins que chez nos voisins. Ce sont souvent des infirmiers/ères ou des médecins qui ont ouvert un cabinet spécialisé en « hydrothérapie du côlon », ou même des gens comme vous et moi.
Ils ont fait un stage de 4 ou 5 jours et acheté très cher une machine bien compliquée pour faire une chose bien simple !
Ledit stage est d’ailleurs souvent organisé par le fabricant de la machine ou un représentant rémunéré à la « commission » l’irrigation du côlon devient à la mode et certains y voient naturellement un moyen d’associer leur désir de faire du bien et la nécessité dans laquelle ils se trouvent de gagner leur vie !
C’est tout à fait respectable, mais à mon sens, dans une immense majorité de situations, nous ne devrions avoir besoin de personne pour rester en bonne santé, ou pour la retrouver.
Pour que l’on ne se méprenne pas sur le sens de mes paroles, je dois préciser que j’ai la plus grande sympathie pour les « hydrothérapeutes du côlon » ; ce sont des gens formidables qui ont bien compris l’importance fondamentale de l’hygiène intestinale, et font un travail louable d’éducation du public.
Un coup de chapeau tout particulier pour les médecins qui pratiquent l’irrigation du côlon ; ils ont fait une démarche admirable d’auto-apprentissage puisque, je le disais au début de ce texte, la médecine officielle ne sait pas (ne sait plus) ce qu’est l’hygiène intestinale, et à vrai dire, ne s’y intéresse pas réellement…
Malheureusement, une séance chez un praticien (médecin ou pas) coûte cher -70 à 120 €-, elle n’est pas remboursée par la sécu (sauf la consultation si C’est un médecin), et la plupart des patients/clients ne font qu’une séance, « pour essayer », ou croyant naïvement que cela a suffit pour nettoyer leur côlon !
Or, l’expérience montre que beaucoup de gens ne commencent vraiment à évacuer des choses « intéressantes » qu’après plusieurs séances consécutives (2 par jour -matin et soir- pendant une semaine), et en état de restriction alimentaire. Or, lorsqu’on va chez un praticien, il est rare que l’on se trouve en période de jeûne ! Dans ces conditions, la séance ne servira au mieux qu’à éliminer les restes de nos repas de la veille… !
Ne rêvons pas, il serait naïf de penser que l’on puisse se débarrasser de la croûte épaisse de déchets accumulés sur les parois du côlon au cours de dizaines d’années d’habitudes néfastes et de vie antinaturelle en une, ni même en deux ou trois séances.
Et ce, d’autant plus qu’une séance en cabinet chez un praticien équivaut seulement à 3 ou 4 lavements, la quantité totale d’eau introduite étant le plus souvent trop faible.
Je n’ai rien trouvé de mieux pour vous expliquer la difficulté que l’on peut avoir à se nettoyer le côlon que de vous parler d’un plat de lasagnes au four ! J’imagine vos papilles gustatives qui réagissent à cette seule pensée…
Maintenant, juste un petit détail : qui fait la vaisselle chez vous ?… Savez-vous ce que signifie nettoyer un plat de lasagnes au four après le repas, même si celui-ci est à peu près vide !… En termes d’efforts, de sueur et d’huile de coude… Un véritable calvaire !
Si tous ceux qui adorent les lasagnes devaient après le repas nettoyer le plat qui est allé au four, ils en mangeraient beaucoup moins !
L’idéal pour nettoyer ce plat est de le laisser tremper pendant 24 h, n’est-ce pas ? Eh bien, pour votre gros intestin, c’est pareil ! Il faudra aussi le faire « tremper » intensivement, c’est-à-dire au cours de nombreuses séances d’irrigation colonique.
Et si possible sans en remettre une couche entre temps ! C’est-à-dire en s’abstenant pendant la durée de la cure de prendre des aliments solides, qui vont produire beaucoup de déchets !
V.E.Irons, déjà cité, mentionne le cas d’un patient qui n’évacua presque rien au cours de 4 premiers jeûnes de 7 jours avec une irrigation quotidienne ; mais lors du 5ème jeûne chaque irrigation du côlon entraîna une véritable avalanche de résidus épais de couleur noire…
Personnellement, mes 25 années d’expérience et d’étude m’ont convaincu de la valeur de telles séries de jeûnes avec 2 irrigations par jour pendant 5 à 7 jours consécutifs, en espaçant chaque série de quelques semaines. Dans ces conditions, les résultats sont optimaux, mais rassurez-vous, ils sont visibles dès les premières irrigations !
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